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    Accueil»Politique»Présidentielle 2026 : l’opposition met la pression
    Politique

    Présidentielle 2026 : l’opposition met la pression

    Publié par Brazza 2422/09/2025
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    Conférence de presse à Brazzaville

    Le siège de l’Alliance pour la République et la démocratie, dans le troisième arrondissement de Brazzaville, a servi de cadre à une conférence de presse conjointe où plusieurs figures politiques ont mis en cause le déroulement de la présidentielle prévue en 2026.

    Mathias Dzon, Clément Mierassa et Jean-Pierre Agnangoye, respectivement de l’ARD, du RFC et du PAPE, ont dévoilé devant les caméras une lettre ouverte adressée au chef de l’État Denis Sassou Nguesso, contestant la légalité du processus électoral déjà enclenché.

    Les trois leaders, soutenus par d’autres formations d’opposition, estiment que l’annonce officielle des dates du premier tour, fixées au 17 mars pour les forces de défense et au 22 mars pour les civils, prépare la proclamation anticipée d’un vainqueur.

    Opposition et calendrier annoncé

    À leurs yeux, l’absence de concertation préalable sur le calendrier, la composition des organes de supervision et la révision des listes électorales fragilise la crédibilité du scrutin. Ils affirment voir se répéter un scénario comparable aux échéances de 2016 et 2021.

    « Il s’agit d’un passage en force », a déclaré Mathias Dzon, dénonçant un supposé hold-up électoral. L’ancien ministre estime que le contexte économique et social ne permet pas, selon lui, d’organiser un vote serein et accepté par toutes les parties.

    Clément Mierassa, pour sa part, a rappelé que l’opposition avait déjà alerté l’opinion sur l’illégalité présumée de certaines formations proches du pouvoir. Il souhaite l’application stricte de la loi portant organisation des partis et, le cas échéant, leur suspension.

    Crainte d’un passage en force

    Dans leur mot introductif, les signataires réclament l’annulation de toutes les mesures prises « de façon unilatérale », ainsi que la convocation immédiate d’un dialogue politique national jugé indispensable pour réformer « en profondeur » le système électoral mis en place depuis 2002.

    Ils demandent notamment une refonte consensuelle des modalités de vote, de dépouillement et de proclamation des résultats. Sans ces garanties, ils considèrent que la prochaine présidentielle ne remplirait pas les critères d’une consultation libre, transparente, honnête et crédible.

    Les leaders d’opposition affirment que le corps électoral reste indéterminé, faute de publication d’une base chiffrée. « On ne peut pas réviser des listes sans connaître l’effectif exact des électeurs », a souligné Clément Mierassa, tout en appelant à la vigilance citoyenne.

    Appel à un dialogue inclusif

    Les intervenants jugent prioritaire l’organisation d’assises réunissant partis, société civile et partenaires internationaux afin de bâtir un consensus sur les règles du jeu. Selon eux, seul un tel cadre permettrait d’éviter contestations et tensions avant, pendant et après le vote.

    « Il faut que toutes les composantes siègent autour de la même table », a insisté Jean-Pierre Agnangoye, estimant qu’un dialogue franc favoriserait la stabilité politique et la paix. Il affirme rester ouvert à toute invitation officielle allant dans ce sens.

    Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore réagi publiquement aux demandes exprimées. Le ministère de l’Intérieur, responsable de l’organisation matérielle des scrutins, n’a pas fait connaître sa position sur une éventuelle révision du calendrier ou des dispositifs techniques.

    Risque de mobilisation dans la rue

    Dans un ton ferme, les conférenciers avertissent qu’ils pourraient appeler la population à descendre pacifiquement dans la rue si les conditions jugées permissives ne sont pas réunies. Ils soulignent toutefois privilégier les moyens légaux et le dialogue pour obtenir des avancées.

    Mathias Dzon estime que « l’avenir de nos enfants est hypothéqué » si rien ne change. Il évoque un « bourbier total » et compare la situation actuelle aux périodes pré-électorales antérieures, marquées, selon lui, par des contestations post-scrutin.

    Quel horizon pour 2026 ?

    À dix-huit mois de la présidentielle, le débat sur le cadre électoral s’intensifie. Les citoyens, notamment les jeunes urbains, suivent avec attention les déclarations des différents blocs politiques, soucieux d’un scrutin pouvant consolider les réformes économiques et sociales engagées.

    Au-delà des divergences, plusieurs observateurs rappellent que la stabilité reste une priorité partagée. Le dialogue souhaité pourrait offrir l’occasion de moderniser les procédures et de renforcer la confiance entre institutions et électeurs, condition essentielle au développement du pays.

    En attendant d’éventuelles discussions formelles, l’opposition poursuit sa campagne d’explications sur le terrain. De leur côté, les parties favorables au calendrier publié mettent en avant la nécessité de respecter les délais constitutionnels et le droit de chaque citoyen d’être candidat.

    Prochaine réaction attendue

    Les jours à venir seront scrutés pour un éventuel communiqué de la Commission nationale électorale indépendante, appelée à préciser les étapes techniques menant au scrutin. Son calendrier détaillé pourrait contribuer à désamorcer certaines inquiétudes relatives aux opérations d’inscription et d’affichage.

    Parallèlement, plusieurs organisations de la société civile veulent proposer des observateurs indépendants afin de garantir la transparence. Elles affirment que la participation citoyenne, du contrôle des listes au suivi du dépouillement, demeure le meilleur rempart contre toute contestation future.

    Clément Mierassa élection présidentielle 2026 Mathias Dzon Opposition congolaise Processus électoral
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