Valenciennes renoue avec la victoire
Après trois défaites successives, Valenciennes a enfin retrouvé le sourire face au Paris 13 Atletico. Le succès 1-0 s’est dessiné dans les ultimes instants, soulageant un public inquiet et un vestiaire sous pression.
Alain Ipiélé, placé sur le banc par Stéphane Moulins depuis deux journées, est apparu à la 86ᵉ minute. Malgré un temps de jeu réduit, l’ancien latéral de l’Étoile du Congo s’est montré appliqué et a contribué à figer l’avance décisive.
Côté parisien, le jeune Lorick Nana n’a pas été convoqué. L’absence du milieu offensif prive toujours le club de la capitale d’un atout de percussion supplémentaire.
Odzoumo guide la démonstration de Versailles
Versailles a offert le score le plus large du week-end en corrigeant Concarneau 4-0. Positionné à la pointe de l’attaque, Cédric Odzoumo a ouvert le bal à la 14ᵉ minute d’un geste de grande classe.
Profitant d’une relance hasardeuse, l’ancien pensionnaire de l’AC Léopards a effacé le gardien sorti loin de ses cages, grâce à un crochet intérieur tout en contrôle, avant d’expédier le ballon entre deux défenseurs revenus dare-dare.
Sur le second but, son rôle de point d’ancrage a permis à Versailles de progresser. Dos au but, il a conservé la balle avant de lancer l’action gagnante, confirmant une palette technique de plus en plus complète.
Sorti au bout de 71 minutes d’un match parfaitement maîtrisé, Odzoumo porte désormais son bilan à deux buts et une passe décisive en quatre apparitions. Des chiffres qui impressionnent déjà les observateurs de la division.
Concarneau, dépassé dans tous les compartiments, n’a jamais trouvé la parade face à la mobilité du Congolais et à la maîtrise collective des Yvelinois. Le score aurait même pu être plus lourd sans plusieurs parades adverses.
Quevilly-Rouen freiné malgré Bouekou
Match beaucoup plus disputé en Normandie, où Quevilly-Rouen s’est incliné 1-2 contre Aubagne. Jérémie Mounsesse, placé sur le flanc droit d’une défense à trois, est directement impliqué sur les deux buts encaissés.
Dès la 9ᵉ minute, il est pris de vitesse par Chaban, centreur décisif pour Mayilla. À la 83ᵉ, le même Chaban repasse côté droit et son centre-tir, détourné, double la mise pour Aubagne.
Entre-temps, Natanael Bouekou, dans l’entrejeu quevillais, avait ravivé l’espoir. D’un ballon subtilement glissé entre deux adversaires, il a trouvé Diliwidi, passeur immédiat pour Anani, égalisateur à la 11ᵉ minute.
Le résultat reste frustrant pour les Normands, qui devront absorber rapidement ce contretemps. On note qu’ils disposent encore d’un match en retard face à Villefranche et qu’un autre, prévu contre Ajaccio, a été annulé pour forfait général.
Orléans solide, Châteauroux accroché
Sur la pelouse de Bourg-Péronnas, Orléans a assuré l’essentiel en l’emportant 1-0. Marvin Baudry, toujours en phase de récupération après un souci dorsal, n’était pas du voyage. Le groupe a su compenser son absence.
Remplaçant, Destin Banzouzi est entré en jeu à la 81ᵉ minute pour verrouiller le milieu. Son apport physique a bloqué les velléités des locaux dans le temps supplémentaire, confirmant sa capacité à répondre présent même avec un minutage réduit.
Châteauroux, de son côté, a dû se contenter d’un nul 2-2 face à Saint-Brieuc. Sans Roger Tamba M’Pinda, non retenu, la défense berrichonne a alterné le bon et le moins bon, laissant filer deux fois son avantage.
Ce qu’il faut retenir pour la sélection
La 6ᵉ journée rappelle la profondeur du réservoir congolais dans l’Hexagone. Odzoumo s’affirme comme un atout offensif crédible, tandis que Bouekou continue de progresser dans la création. Ipiélé, même utilisé avec parcimonie, offre une option polyvalente.
Pour le staff des Diables rouges, l’état de forme des défenseurs reste cependant une vigilance. Les difficultés de Mounsesse et l’absence prolongée de Baudry mettent en lumière la nécessité d’une rotation préparée à l’approche des prochaines échéances internationales.
Enfin, l’expérience engrangée par les jeunes comme Banzouzi dans les fins de match serrées pourrait représenter un plus dans la gestion des temps faibles de la sélection. Chaque minute disputée au niveau compétitif renforce un groupe qui veut bâtir dans la continuité.