Un prétexte ravivé
Le climat social en Tunisie, déjà marqué par des défis économiques et politiques, se trouve à nouveau agité par les vives tensions au sein de TRANSTU, la principale entreprise de transport public du pays. La décision du directeur général de nommer un haut responsable sans concertation a suscité l’indignation du Syndicat Général des Transports, affilié à la puissante Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
Une nomination décriée
Entrée en vigueur dès le 1er juillet 2025, cette nomination est perçue par le syndicat comme un piétinement manifeste des lois de la fonction publique et des protocoles administratifs établis. Les répercussions de cette décision unilatérale, dénoncée pour son caractère jugé illégal, sont à l’origine du tollé actuel. Dans son communiqué, le syndicat exige non seulement l’annulation immédiate de cette nomination, mais également l’instauration d’une enquête approfondie par l’Inspection Générale du Ministère des Transports.
Menace de paralysie des transports
Face à une inaction des autorités compétentes, le syndicat n’exclut pas d’orchestrer un sit-in prolongé devant les locaux de TRANSTU. Ce possible embrasement social pourrait déboucher sur une grève générale de deux jours, mettant en péril l’ensemble des services offerts par l’entreprise à travers le pays. Une telle action démonstrative témoigne de la détermination du syndicat à obtenir gain de cause.
Un appel à la stabilité
Dans un contexte où la stabilité économique et sociale de la Tunisie reste précaire, ce bras de fer entre le syndicat et la direction de TRANSTU résonne comme un appel à la dialogue et à la modération pour éviter une détérioration supplémentaire d’une situation déjà tendue. L’évolution de cette crise sera surveillée de près par l’opinion publique et les acteurs politiques tunisiens.