Lancement officiel à Brazzaville
Le Complexe scolaire de la Liberté, inauguré dans le 6ᵉ arrondissement Talangaï, place l’éducation au cœur de l’actualité brazzavilloise. À l’occasion, l’Association Mpila sans frontière a réitéré son soutien aux actions du président Denis Sassou Nguesso pour favoriser la scolarisation de la jeunesse congolaise.
Un complexe scolaire moderne à Talangaï
Sorti de terre en seulement trois mois, l’établissement comprend des salles de classe lumineuses, un bloc administratif et des espaces dédiés aux activités culturelles, offrant ainsi un cadre d’apprentissage conforme aux attentes des parents et des enseignants.
Pour les habitants de Talangaï, ce complexe représente un espoir tangible de réduction du surnombre dans les écoles publiques et un signal fort de la priorisation de l’éducation dans les politiques d’aménagement urbain.
Une réalisation accélérée soutenue par la SNPC
La Société nationale des pétroles du Congo a financé le projet et suivi chaque étape du chantier. Sa contribution illustre le rôle croissant des entreprises publiques dans la mise en œuvre des objectifs sociaux du Plan national de développement.
Raoul Maixent Ominga, directeur général de la SNPC, se félicite d’avoir « tenu le calendrier » et rappelle que la jeunesse reste au centre des responsabilités sociétales de son entreprise.
L’Amf, vecteur de solidarité éducative
Créée en 2014 dans le quartier Mpila, l’Association Mpila sans frontière s’emploie à accompagner les élèves défavorisés par des soutiens matériels, des séances de rattrapage et des actions de sensibilisation parents-enseignants.
Son porte-parole, Cauchet Ngoulou, affirme que placer la formation au cœur du développement national constitue le meilleur rempart contre le chômage et les antivaleurs qui guettent les jeunes.
Des valeurs d’entraide ouvertes à toute la jeunesse
Si l’association porte le nom de son quartier d’origine, elle revendique désormais une envergure métropolitaine. « Nos portes sont ouvertes à tous les filles et fils des neuf arrondissements », insiste M. Ngoulou devant un parterre de collégiens enthousiastes.
L’objectif est de rassembler les talents, mutualiser les initiatives citoyennes et faire circuler l’expérience au-delà des frontières administratives, afin de renforcer la cohésion sociale autour de la réussite scolaire.
Préserver le cadre d’apprentissage
Devant les nouveaux pupitres étincelants, AMF a exhorté les élèves à prendre soin des locaux. « Un établissement propre est un établissement qui dure », rappelle le porte-parole, invitant chaque classe à mettre en place un comité de vigilance.
La responsabilité civique demandée aux apprenants renforce, selon l’association, le sentiment d’appartenance et la prise de conscience des investissements mobilisés pour leur offrir un cadre digne.
Former au-delà de la salle de classe
En marge des activités scolaires, AMF organise des formations en agriculture urbaine, encourageant les élèves à cultiver de petites parcelles pédagogiques afin de saisir les enjeux alimentaires contemporains.
L’association promeut également la pratique sportive, notamment par la tenue régulière de semi-marathons locaux qui sensibilisent aux bienfaits de la santé physique et au respect des règles.
La vision présidentielle pour l’éducation
Depuis plusieurs années, le chef de l’État met l’accent sur la modernisation des infrastructures scolaires. Le complexe de la Liberté s’inscrit, pour AMF, dans cette trajectoire qui veut doter chaque élève d’un environnement propice à l’apprentissage.
« Nous saluons la volonté des autorités de renouer avec la modernisation », observe M. Ngoulou, soulignant que la décision de commencer par l’école traduit un choix stratégique en faveur du capital humain.
Vers une dynamique durable
L’achèvement du chantier ne marque qu’une étape ; l’entretien quotidien et l’appropriation par la communauté seront décisifs pour pérenniser les efforts consentis et inspirer d’autres arrondissements.
AMF assure qu’elle restera mobilisée, aux côtés de la SNPC et des pouvoirs publics, afin de suivre l’évolution de l’établissement et de multiplier les initiatives vouées à l’émancipation de la jeunesse congolaise.
Des partenariats public-associatif renforcés
La cérémonie d’inauguration a mis en lumière la complémentarité entre institutions, entreprises et mouvement associatif. Pour AMF, la convergence des moyens publics et privés constitue une méthode efficace pour accélérer la réalisation des projets à haute portée sociale.
Le porte-parole a rappelé que l’association ne se substitue pas à l’État, mais l’accompagne sur le terrain, en facilitant le dialogue avec les populations, en relayant les messages de prévention et en assurant un suivi de proximité des équipements livrés.
Impact attendu sur les familles
Dans les rues adjacentes, plusieurs parents se disent rassurés de voir leurs enfants étudier près de leur domicile, limitant ainsi les dépenses de transport et les risques liés aux longs trajets quotidiens.
Pour l’association, ces gains immédiats de confort favorisent l’assiduité, condition essentielle à la réussite scolaire et à la réduction du décrochage observé dans certains quartiers périphériques.
Le mot des parents
Devant la presse, Madame Pauline Moukoko, mère d’une élève de CE2, a remercié « le président et la SNPC » pour leur engagement, soulignant que la modernisation de l’école permettra aux enfants « de rêver plus grand » sans quitter leur quartier.
Un suivi pédagogique renforcé
Selon AMF, l’ouverture de la nouvelle école facilitera l’organisation de clubs de lecture, d’ateliers de sciences et de sessions d’orientation scolaire, autant d’outils d’accompagnement qu’elle souhaite animer avec des bénévoles issus des universités voisines.
L’association envisage également de numériser certaines activités, afin de familiariser les enfants aux outils digitaux et d’élargir l’accès aux ressources pédagogiques en ligne.
