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    Économie

    Sous la houlette de Bank Al-Maghrib, le dirham fait tourner la planche à billets

    Publié par La Rédaction02/07/2025
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    Une expansion monétaire au rythme du printemps 2025

    Le mois de mai 2025 aura confirmé la vigueur de l’agrégat M3 au Maroc, lequel atteint désormais 1 918 milliards de dirhams, soit un bond annuel de 7,8 % après 6,9 % en avril. Bank Al-Maghrib, dans son communiqué mensuel, souligne que cette performance s’inscrit dans un environnement marqué par un accroissement soutenu de la circulation fiduciaire, dont l’attrait demeure intact dans les périodes d’incertitude, et par un élargissement des dépôts à vue logés dans les bilans bancaires. À prix courants, la création monétaire représente approximativement 158 % du PIB estimé, un ratio qui situe le royaume dans la moyenne des économies émergentes à régime de change flexible.

    Crédit bancaire : un essoufflement sélectif

    La progression de la masse monétaire ne se traduit pas mécaniquement par un emballement du crédit. À fin mai, les encours consentis au secteur non financier décélèrent à 3,4 % contre 4,2 % un mois plus tôt. La contraction est particulièrement visible dans les concours aux entités publiques, lesquels reculent de 0,4 % après une expansion de 7,3 % en avril, au gré des ajustements budgétaires opérés par Rabat. La demande privée, pour sa part, évolue à un rythme quasi stable de 3,9 %, signe qu’entreprises et ménages poursuivent leurs stratégies d’arbitrage entre endettement et autofinancement.

    Lecture sectorielle d’un marché du financement en mutation

    Une analyse affinée révèle que les facilités de trésorerie fléchissent de 2 %, conséquence d’une moindre sollicitation des lignes court terme par les sociétés exportatrices, rassurées par la stabilité récente du dirham. Les crédits immobiliers se consolident autour de 3,2 %, reflet d’un marché résidentiel à la recherche d’un nouveau souffle après les flambées post-pandémie. Quant aux prêts à l’équipement, ils accélèrent à 11,8 %, une dynamique portée par les programmes publics d’infrastructures ferroviaires et la montée en puissance de la filière automobile qui, à Tanger-Med comme à Kénitra, continue d’attirer des capitaux productifs.

    Les ménages et les entreprises face à l’abondance de liquidité

    Du côté des agents économiques, l’épargne des ménages enregistre une hausse de 6,5 %, combinaison d’un attrait renouvelé pour les dépôts à vue, d’une stagnation des livrets réglementés et d’un reflux des dépôts à terme grevés par des taux réels négatifs. Les sociétés non financières privées affichent une croissance de trésorerie de 15,6 %, signe d’une prudence stratégique alors que les chaînes de valeur se reconfigurent, sous l’effet conjugué de la relocalisation européenne et des tensions géopolitiques en mer Rouge.

    Implications macrofinancières pour Rabat et ses partenaires

    La montée de la liquidité interroge naturellement la politique de stérilisation de Bank Al-Maghrib, d’autant que les réserves officielles de change ne progressent plus qu’à 8,4 % contre 8,9 % précédemment. Le ratio des créances en souffrance, inchangé à 8,8 %, demeure contenu mais appelle une surveillance rapprochée dans un contexte où la normalisation des taux américains pourrait resserrer les conditions financières globales. Pour les partenaires bilatéraux et multilatéraux du royaume, cette trajectoire témoigne d’une gestion monétaire prudente, articulée autour de l’ancrage inflationniste et de la préservation de la compétitivité externe.

    Regard diplomatique sur la stabilité financière marocaine

    En définitive, l’expansion de 7,8 % de la masse monétaire traduit moins une politique de « planche à billets » qu’une adaptation technique aux besoins d’une économie en réindustrialisation. Les missions diplomatiques accréditées à Rabat y voient un signal de résilience alors que la région fait face à des chocs exogènes multiples. Dans les cercles financiers, l’anticipation d’un maintien du taux directeur à 3 % conforte la perception d’un pilotage graduel, afin d’éviter une surchauffe du crédit tout en soutenant l’investissement productif. La normalisation progressive constitue donc la pierre angulaire d’un équilibre que les autorités monétaires entendent préserver dans la durée.

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