L’endettement sénégalais au cœur des préoccupations économiques
Avec une dette publique en constante hausse, le Sénégal attire désormais l’attention des acteurs économiques internationaux. Selon les données récentes, la dette publique du pays a marqué une augmentation préoccupante au premier trimestre 2025, souligne le Fonds monétaire international (source requise). Le gonflement du service de la dette, qui a bondi de 44,5 % au quatrième trimestre 2024 par rapport à l’année précédente et a poursuivi sa progression au cours du premier trimestre 2025, démontre une pression financière accrue sur les comptes de la nation.
Un déséquilibre budgétaire insoutenable en quête de solutions
Les finances publiques sénégalaises peinent à équilibrer les recettes et les dépenses. Avec des dépenses publiques atteignant 1 419,45 milliards FCFA (2,4 milliards USD) sur la même période, et des recettes faibles de 1 027,82 milliards FCFA (1,75 milliard USD), le déséquilibre est alarmant. La chute des dons extérieurs de 71,5 % complique davantage la situation, forçant le gouvernement à s’appuyer principalement sur les banques locales pour financer son déficit (source nécessaire).
Stratégies économiques face à la pression internationale
Le gouvernement sénégalais, conscient des défis majeurs, a présenté une feuille de route économique ambitieuse visant jusqu’en 2050. Inspiré par les perspectives prometteuses de l’exploitation pétrolière et gazière, ce plan prévoit de revitaliser l’économie du pays en visant une croissance du PIB à 8,8 % dès 2025 (source à confirmer). Cependant, la communauté internationale attend à juste titre des réformes budgétaires concrètes pour stabiliser la situation économique.
Renouer avec le FMI : un cadre pour le redressement économique
Après des mois de suspensions dues à des irrégularités dans les rapports de dette, le Sénégal a relancé les discussions avec le FMI pour un éventuel nouvel accord (source souhaitée). Envisageant une réforme des subventions à l’énergie, ce nouvel emprunt aura comme principal objectif de ramener son déficit public sous les 3 % du PIB d’ici 2027. Cette collaboration pourrait être cruciale pour la survie économique du Sénégal tout en rassurant les marchés financiers internationaux.