Close Menu
    Articles les plus lus

    Brazzaville-Bissau : l’alliance se muscle tous azimuts

    15/10/2025

    Assainissement: la nouvelle boussole verte du Congo

    15/10/2025

    Octobre rose, Novembre bleu : le Congo intensifie sa riposte

    15/10/2025
    Facebook X (Twitter) TikTok YouTube
    En direct depuis Brazzaville :
    • Brazzaville-Bissau : l’alliance se muscle tous azimuts
    • Assainissement: la nouvelle boussole verte du Congo
    • Octobre rose, Novembre bleu : le Congo intensifie sa riposte
    • Taxis-motos : les gilets fluorescents arrivent à Pointe-Noire
    • Transformer l’or noir en or citoyen : l’appel de Kombo
    • Escale du Tonnerre à Pointe-Noire: coopération renforcée
    • Combat corps à corps: nouvelle passion à Brazzaville
    • MMA, Judo, Foot : la semaine d’adrénaline congolaise
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok
    brazza24.combrazza24.com
    Demo
    • Accueil
    • Politique
    • Économie
    • Culture
    • Éducation
    • Environnement
    • Santé
    • Sport
    brazza24.combrazza24.com
    Accueil»Environnement»Pluies timides à Brazzaville: l’eau va-t-elle manquer?
    Environnement

    Pluies timides à Brazzaville: l’eau va-t-elle manquer?

    Publié par Brazza 2413/10/2025
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
    Partagez
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Signaux d’une saison des pluies en mode mineur

    Depuis la mi-septembre, la grande saison des pluies censée rafraîchir Brazzaville tarde à imposer son rythme. Les pluviomètres de l’aéroport Maya-Maya n’ont enregistré que deux épisodes dépassant dix millimètres, bien en dessous des moyennes décennales établies par la direction générale de la météorologie.

    Le contraste avec les mêmes semaines l’an dernier frappe les habitants: les ruelles du quartier Poto-Poto n’ont pas été inondées une seule fois, et la poussière continue de se mêler aux gaz d’échappement, signe visuel d’un ciel encore avare en gouttes.

    Quartiers nord: la corvée d’eau persiste

    À Mpila et à Ouenzé, l’eau potable ne coule au robinet que tôt le matin, parfois une heure à peine. Faute de stockage suffisant, les ménages alignent seaux et bidons près des rares forages, où l’attente peut dépasser deux heures lorsque la chaleur gagne.

    Gisèle, étudiante en première année de droit, explique que ses révisions s’interrompent chaque soir pour aller puiser: «Nous comptions sur les orages pour remplir les cuves, mais le ciel reste bleu. Nous devons acheter des sachets d’eau, un budget imprévu» confie-t-elle.

    Les explications des météorologues

    Pour la direction générale de la météorologie, la situation n’est pas exceptionnelle mais souligne un démarrage «en dents de scie». Selon le chef de service prévisions, Guy Koumba, l’alternance rapide entre masses d’air sèches venues du Sahel et fronts humides de l’Atlantique freine la convection.

    «Nous restons sur des cumuls inférieurs de 30 % à la normale pour octobre, précise-t-il. Toutefois, les modèles numériques indiquent une reprise progressive à partir de la deuxième moitié de novembre, avec plusieurs ondes de Madden–Julian susceptibles de dynamiser la zone de convergence intertropicale».

    Un climat qui change: quelles conséquences?

    Le Centre congolais de recherche géographique rappelle que la courbe des précipitations moyennes décline de deux millimètres par an depuis trois décennies. Ce glissement discret accroît la variabilité, rendant chaque début de saison plus imprévisible pour l’agriculture péri-urbaine et pour la gestion de l’eau.

    L’économiste Clément Ndolo avertit que la facture énergétique de la Société nationale de distribution d’eau pourrait grimper si les pompes tournent plus longtemps pour compenser l’absence de recharge naturelle des réservoirs: «Un mètre cube produit coûte déjà près de 500 FCFA», rappelle-t-il.

    Initiatives locales pour sécuriser l’approvisionnement

    À Makélékélé, des associations de jeunes ont lancé une opération de nettoyage des puits traditionnels obstrués par les feuilles. Armés de seaux et de cordes, ils retirent les sédiments afin de réhabiliter ces points d’eau qui servent de relais lorsque le réseau public flanche.

    De son côté, la start-up H2O-Brazzaville installe des kits de collecte de pluie sur les toits des écoles pour offrir de l’eau non traitée aux sanitaires. Son responsable technique assure que «même avec des averses plus courtes, un toit de cent mètres carrés permet de remplir deux citernes».

    Que disent les autorités et la SNDE?

    Le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique affirme suivre l’évolution pluviométrique «heure par heure». Un communiqué promet des forages supplémentaires dans les arrondissements six et sept, tandis qu’une cellule mixte météo-hydraulique a été créée pour anticiper la demande pendant les périodes de faible recharge.

    La Société nationale de distribution d’eau, pour sa part, annonce l’arrivée de pompes de secours financées par une ligne de crédit de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale. Elles doivent porter la production de la station de Djiri à cent soixante mille mètres cubes quotidiens d’ici décembre.

    Dans la même logique, l’Agence congolaise de l’environnement multiplie les messages radios sur la consommation responsable, invitant les ménages à réparer les fuites domestiques, à réutiliser l’eau de lavage des légumes pour l’arrosage et à éviter les branchements pirates qui aggravent la baisse de pression.

    Perspectives pour les semaines à venir

    Les modèles saisonniers de l’Agence régionale de surveillance du climat situent la probabilité d’un retour à des cumuls proches de la moyenne à soixante-cinq pour cent. Si ce scénario se confirme, la plaine du Congo pourrait recevoir plusieurs épisodes orageux concentrés entre fin novembre et mi-janvier.

    En attendant, les agronomes conseillent aux maraîchers de différer certains semis sensibles au stress hydrique, comme la laitue et le cresson, jusqu’à ce que le sol retrouve une humidité suffisante. Des ateliers de vulgarisation sont prévus au marché Total et à Vindoulou la semaine prochaine.

    Adapter le réseau pour demain

    Les pluies timorées posent aussi la question de l’adaptation des infrastructures. L’ingénieur hydraulicien Marc Oba rappelle que plusieurs conduites datent des années 1980: «Même avec les meilleurs forages, le réseau perd jusqu’à trente pour cent par fuites, il faut moderniser» dit-il.

    À court terme, les spécialistes recommandent des gestes simples : couvrir les réserves d’eau pour limiter l’évaporation, installer des réducteurs de débit dans les douches, ou mutualiser l’accès aux puits de voisinage afin de réduire les déplacements et la pression sur le réseau.

    Pour nombre de Brazzavillois, l’enjeu dépasse la météo: il s’agit de garantir chaque jour un robinet qui coule. Si les nuages reviennent, les réserves se reconstitueront. Sinon, l’ingéniosité collective et l’appui des services publics demeureront le meilleur parapluie contre la soif urbaine.

    Brazzaville changement climatique eau potable Météo Congo saison des pluies
    Partagez. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
    Article PrécédentCoopération Congo-Cuba : santé et éducation relancées
    Article Suivant SOPECO : sit-in illimité, le service postal en péril

    Articles sur le même thème

    Assainissement: la nouvelle boussole verte du Congo

    15/10/2025

    Combat corps à corps: nouvelle passion à Brazzaville

    14/10/2025

    Le maillot MU des suspects choque Brazzaville

    14/10/2025
    Événement
    Articles Récents

    Billets CAN 2025: ruée digitale avant le grand show

    13/10/202555

    Washington–Brazzaville : Françoise Joly relance un dialogue stratégique de confiance

    26/07/202535

    Secrets du voyage de Sassou-Nguesso à Pékin révélés

    26/08/202516

    Bsca Bank : la nouvelle agence qui change Pointe-Noire

    27/08/202512
    Ne manquez pas
    Économie

    Transformer l’or noir en or citoyen : l’appel de Kombo

    Publié par Brazza 2415/10/2025

    Le défi de la prospérité partagée Le pétrole, les forêts et la ceinture minière confèrent…

    Escale du Tonnerre à Pointe-Noire: coopération renforcée

    14/10/2025

    Combat corps à corps: nouvelle passion à Brazzaville

    14/10/2025

    MMA, Judo, Foot : la semaine d’adrénaline congolaise

    14/10/2025
    Abonnez-vous
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube
    • TikTok
    Informations
    Informations

    Brazza24.com vous propose un regard frais et local sur les tendances, modes de vie, initiatives citoyennes et cultures urbaines qui façonnent le quotidien au Congo-Brazzaville. Cette section est conçue pour explorer les sujets qui vous touchent, au cœur de la société congolaise contemporaine.

    Nous sommes ouverts à de nouveaux partenariats et collaborations éditoriales.

    Facebook X (Twitter) YouTube TikTok RSS
    Choix de la Rédaction

    Brazzaville-Bissau : l’alliance se muscle tous azimuts

    15/10/2025

    Assainissement: la nouvelle boussole verte du Congo

    15/10/2025

    Octobre rose, Novembre bleu : le Congo intensifie sa riposte

    15/10/2025
    Articles Populaires

    Taxis-motos : les gilets fluorescents arrivent à Pointe-Noire

    15/10/2025

    Transformer l’or noir en or citoyen : l’appel de Kombo

    15/10/2025

    Escale du Tonnerre à Pointe-Noire: coopération renforcée

    14/10/2025
    © 2025 Brazza24 - L'Actu du Congo-Brazzaville 24h/24
    • Accueil
    • Fact-Checking
    • Politique de Confidentialité
    • Contactez Brazza24

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Échap pour annuler.