L’origine des allégations virales
En juin 2025, des rumeurs selon lesquelles la République du Congo vendait des passeports diplomatiques et la citoyenneté à des étrangers ont fait le tour des réseaux sociaux. Ce déferlement d’informations alarmistes prétendait que le pays, notamment via des arrangements informels, avait rendu possible pour des individus, souvent supposés être rwandais, l’achat de leur entrée dans les cercles souverains congolais. Cependant, ces réclamations sensationnalistes ne fournissaient aucune preuve tangible pour étayer ces dires, ignorant sciemment le cadre législatif rigoureux existant.
Un cadre réglementaire renforcé
Le décret numéro 2008-126 du 23 juin 2008 met en place un cadre biométrique précis et restrictif concernant l’attribution des passeports diplomatiques, excluant les particuliers étrangers. Loin de diminuer, les contrôles se sont intensifiés comme l’illustrent les directives issues de l’audit ministériel de février 2024 qui restreint les bénéficiaires auparavant éligibles de façon quasi-automatique. Les développements récents démontrent la consolidation des procédures existantes et le resserrement progressif des critères d’attribution, confirmé par un décret important en août 2024.
L’impact des fake news
Bien que les craintes autour des infractions documentaires soient légitimes, les accusations de vente de passeports diplomatiques reposent sur des spéculations non corroborées. L’utilisation des réseaux sociaux pour propager de telles faussetés montre comment une information sans fondement peut rapidement capter l’attention publique. En outre, les technologies modernes, telles que l’intelligence artificielle, facilitent la production de faux documents réalistes, un défi que le Congo prend au sérieux mais qui n’indique pas un marché ouvert à la vente de documents authentiques.
Des mesures diplomatiques à la rescousse
Les actions du Congo sur la scène internationale, tels que les accords de coopération avec la Serbie qui incluent des exemptions de visa pour les personnels accrédités, sous-entendent un contrôle des identités et non une marchandisation. Les collaborations récentes mettent également en évidence l’engagement du Congo envers la transparence et l’intégrité des processus de délivrance de passeports, malgré les insinuations contraires circulant sur le net.