Une mission sous haute tension
L’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) se prépare à envoyer une équipe d’experts en Algérie pour inspecter des installations nucléaires civiles et la gestion des déchets radioactifs issus de la médecine nucléaire. Cette démarche survient dans un contexte de rapports alarmants concernant des expéditions secrètes de matériaux radioactifs vers l’Iran, destinées à la fabrication de dispositifs explosifs dits ‘sale’.
Les enjeux d’une gestion opaque
La mission de l’AIEA se concentrera sur l’analyse des méthodes d’acheminement, de stockage et de traitement des déchets radioactifs en Algérie. Ce pays est dirigé par un système complexe et opaque où dominent les éléments militaires, politiques et sécuritaires. Le rôle central des généraux et des agences de renseignement, opérant souvent en coulisses, ajoute une couche supplémentaire de complexité aux opérations de surveillance.
Conformité ou non-conformité?
D’après le média ‘Sahel Intelligence’, la mission de l’AIEA visera à évaluer le respect, par l’Algérie, des normes et règlements internationaux de sécurité pour la gestion sécurisée des déchets radioactifs des centres médicaux nucléaires. Des rapports confidentiels de l’AIEA ont déjà soulevé des inquiétudes quant au manque de clarté et de traçabilité des déchets radioactifs produits par les hôpitaux et les laboratoires en Algérie, suscitant l’inquiétude parmi les analystes en sécurité.
Des préoccupations sécuritaires grandissantes
Les analystes mettent en garde contre l’éventuelle utilisation, par des groupes terroristes, de matériaux peu radioactifs mal sécurisés pour fabriquer une bombe sale. Ces dispositifs, également connus sous le nom de dispositifs de dispersion radiologique, utilisent des explosifs conventionnels pour répandre du matériel faiblement radioactif, causant ainsi davantage de contamination et de panique que de destruction à grande échelle.
L’axe Alger-Téhéran : source de méfiance
Les liens suspects de l’Algérie avec l’Iran et ses alliés, connus pour exporter la déstabilisation régionale et exprimer des intentions hostiles envers l’Occident et Israël, accentuent les craintes internationales. L’entente d’Alger avec ce que certains appellent ‘l’axe du mal’ soulève des préoccupations quant à l’utilisation par le régime des mollahs de l’Algérie pour contourner la surveillance internationale et les sanctions.