Une rumeur qui sème le trouble
En mai 2025, le West African Examinations Council (WAEC), l’organisme leader en Afrique de l’Ouest pour les examens publics, a dû faire face à une rumeur inquiétante circulant sur les réseaux sociaux. Une publication, devenue virale sur Facebook, a affirmé que l’examen d’anglais du West African Senior School Certificate Examination (WASSCE) avait été annulé suite à des comportements inappropriés lors des épreuves. Ces accusations posent problème car elles touchent un point clé de l’évaluation académique dans la région.
Les origines du malentendu
Ces rumeurs semblent provenir de problèmes logistiques rencontrés lors de la distribution tardive des épreuves dans certains centres. Après que les étudiants ont passé l’examen d’anglais tard dans la journée, des spéculations ont émergé, prétendant que les résultats allaient être annulés en raison de fraudes généralisées, incluant l’utilisation non autorisée de notes ou encore la collaboration entre les candidats.
Déclarations officielles du WAEC
Face à ces allégations, le 3 juin, Moyosola Adesina, responsable des affaires publiques du WAEC, a réagi. Elle a démenti ces informations, affirmant que l’examen n’a pas été annulé, pas plus qu’une date de reprise de l’épreuve n’a été fixée.
La nécessité de sources fiables
Moyosola Adesina a insisté sur la nécessité pour le public de se fier uniquement aux publications officielles du WAEC sur leur site internet et leurs plateformes de médias sociaux vérifiées. Le conseil a souligné qu’il était essentiel de ne pas prêter attention aux informations sans fondement circulant sur des pages non officielles et a mis en garde contre les tentatives malveillantes de discréditer l’institution.
Impact et leçons à tirer
Cet incident souligne la facilité avec laquelle de fausses informations peuvent se propager et causer des dommages aux institutions essentielles telles que le WAEC. Les réseaux sociaux, bien qu’outils puissants pour la communication, peuvent aussi être vecteurs de désinformation. Les étudiants et les parents, face à ces rumeurs, ont exprimé leur inquiétude, ce qui démontre la nécessité pour les organisations éducatives d’anticiper ces situations en renforçant leur communication externe.