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    Politique

    Innovation congolaise : la diplomatie des idées

    Publié par Brazza 2417/07/2025
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    Un momentum diplomatique à Brazzaville

    À Brazzaville, en ce milieu de juillet, la salle de conférence du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique s’est muée en véritable agora diplomatique. La signature du programme « Congo créatif 2030 » entre le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement marque, selon plusieurs observateurs, un tournant doctrinal : l’innovation n’est plus perçue comme un luxe académique, mais comme une composante cardinale de la politique publique économique.

    Aux yeux de la représentante résidente du PNUD, Adama-Dian Barry, cet accord « ouvre une ère où la force des idées transformera l’économie nationale ». La formule, soigneusement pesée, résonne comme un rappel de l’ambition congolaise à s’arrimer à l’Agenda 2030 des Nations unies, tout en consolidant sa souveraineté économique par la valorisation des talents locaux.

    De la vision présidentielle à la matrice stratégique

    Depuis plusieurs années, le chef de l’État, Denis Sassou Nguesso, insiste sur la nécessité de diversifier un tissu économique longtemps tributaire des revenus extractifs. La Politique nationale de l’innovation (PNI), adoptée fin 2022, cristallise cette orientation : faire émerger un écosystème propice à la connaissance, à la technologie et à la créativité. Le ministre Rigobert Maboundou le rappelle avec constance : « Il nous faut institutionnaliser l’innovation comme vecteur de résilience et de compétitivité ».

    Dans ce contexte, le programme paraphé avec le PNUD apporte un cadre opérationnel et des outils méthodologiques éprouvés à l’international. L’initiative mondiale AccLab, réseau de 270 spécialistes implanté dans 90 pays, offre déjà un premier retour d’expérience. Au Congo, plus de 250 solutions locales ont été répertoriées, démontrant un réservoir d’ingéniosité souvent insoupçonné.

    UniPod : futur épicentre de la créativité nationale

    Au cœur de l’architecture nouvellement dévoilée figure la création d’un Centre national de l’innovation, baptisé UniPod. Pensé comme une plateforme physique et virtuelle, l’UniPod aura pour mission d’accompagner les porteurs de projets, d’offrir des formations spécialisées et de faciliter l’accès aux financements. L’idée directrice consiste à fédérer universités, start-up, secteur privé et partenaires techniques autour d’objectifs mesurables, en accord avec les indicateurs des Objectifs de développement durable.

    Les premières projections évoquent un modèle de gouvernance mixte, associant expertises internationales et savoir-faire locaux. Les bailleurs de fonds multilatéraux, séduits par le cadre de suivi-évaluation proposé, pourraient y trouver un terrain d’expérimentation privilégié pour des instruments financiers innovants, à l’image des « impact bonds » ou des fonds de capital patient.

    Le triptyque formation, financement, marché

    Le gouvernement souligne qu’aucune politique d’innovation ne saurait prospérer sans la montée en compétence du capital humain. À cet effet, plusieurs instituts supérieurs ont déjà entamé la refonte de leurs curricula pour y intégrer l’entrepreneuriat technologique. De plus, des bourses ciblées permettront aux jeunes chercheurs de tester leurs prototypes avant une éventuelle mise sur le marché.

    S’agissant du financement, les autorités entendent conjuguer ressources budgétaires nationales, apports du PNUD et futurs partenariats public-privé. L’objectif affiché est de réduire la dépendance aux importations de biens technologiques et, parallèlement, d’accroître la part des exportations à forte valeur ajoutée dans la balance commerciale.

    Enjeux régionaux et soft power congolais

    Dans une sous-région d’Afrique centrale où les infrastructures de recherche restent inégalement réparties, Brazzaville s’emploie à se positionner en pôle d’attraction pour les talents voisins. La diplomatie scientifique devient ainsi un instrument de soft power : attirer des chercheurs étrangers, partager les laboratoires, nouer des partenariats transfrontaliers et, in fine, renforcer l’influence congolaise dans les instances continentales.

    Les nouvelles orientations cadrent également avec la Zone de libre-échange continentale africaine, dont l’entrée en vigueur encourage la circulation des biens et des services à contenu technologique. À terme, un brevet ou une application conçus à l’UniPod pourraient trouver des débouchés de Lagos à Antananarivo, élargissant d’autant le marché adressable des start-up congolaises.

    Vers une gouvernance d’impact mesurable

    Si l’optimisme domine les discours officiels, les décideurs reconnaissent la nécessité d’un suivi rigoureux. Des tableaux de bord trimestriels et des audits indépendants sont prévus afin de garantir la transparence des fonds mobilisés. Le PNUD, fort de son expérience, jouera le rôle de facilitateur, tandis que le ministère pilotera l’alignement sur les priorités nationales.

    Pour les partenaires diplomatiques présents à la cérémonie, le programme « Congo créatif 2030 » incarne une méthodologie nouvelle : ancrer la recherche et l’innovation dans les politiques macroéconomiques, tout en préservant la stabilité sociale. Ce pari, jugé audacieux mais calculé, s’inscrit dans une dynamique continentale où la science et la technologie façonnent de plus en plus la compétitivité des nations.

    Cap 2030 : la promesse d’un écosystème durable

    Dans la perspective de 2030, Brazzaville ambitionne de doubler la contribution de l’économie de la connaissance au produit intérieur brut. Le succès supposera un alignement constant entre politiques publiques, volonté du secteur privé et aspirations d’une jeunesse déjà familière des outils numériques.

    Au terme de la cérémonie, Adama-Dian Barry a résumé l’esprit du partenariat en une phrase : « L’innovation est un catalyseur d’espoir, mais surtout un vecteur de résultats ». Derrière la formule, se dessine un engagement réciproque : celui d’un État déterminé à consolider sa résilience et celui d’une institution onusienne soucieuse d’inscrire son action dans la durabilité. Reste désormais à transformer la promesse en réalisations palpables, afin que le Congo inscrive définitivement son nom sur la carte internationale des hubs d’innovation.

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