Close Menu
    Articles les plus lus

    Ivoires et peaux saisies: la justice serre l’étau

    16/10/2025

    Brazzaville-Bissau : l’alliance se muscle tous azimuts

    15/10/2025

    Assainissement: la nouvelle boussole verte du Congo

    15/10/2025
    Facebook X (Twitter) TikTok YouTube
    En direct depuis Brazzaville :
    • Ivoires et peaux saisies: la justice serre l’étau
    • Brazzaville-Bissau : l’alliance se muscle tous azimuts
    • Assainissement: la nouvelle boussole verte du Congo
    • Octobre rose, Novembre bleu : le Congo intensifie sa riposte
    • Taxis-motos : les gilets fluorescents arrivent à Pointe-Noire
    • Transformer l’or noir en or citoyen : l’appel de Kombo
    • Escale du Tonnerre à Pointe-Noire: coopération renforcée
    • Combat corps à corps: nouvelle passion à Brazzaville
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok
    brazza24.combrazza24.com
    Demo
    • Accueil
    • Politique
    • Économie
    • Culture
    • Éducation
    • Environnement
    • Santé
    • Sport
    brazza24.combrazza24.com
    Accueil»Politique»Harare hisse les voiles : le Zimbabwe adopte le savoir-faire maritime congolais
    Politique

    Harare hisse les voiles : le Zimbabwe adopte le savoir-faire maritime congolais

    Publié par Brazza 2425/06/2025
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
    Partagez
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Un pays sans littoral à l’école de la mer

    À première vue, la décision de l’Université de Défense Nationale (UDN) du Zimbabwe de faire appel aux formateurs congolais en matière de sécurité maritime pourrait prêter à sourire. Harare, située à plus de mille kilomètres de tout rivage, semble a priori éloignée des problématiques liées aux eaux territoriales. Pourtant, l’initiative répond à une logique désormais partagée par plusieurs États enclavés d’Afrique australe : sécuriser les corridors logistiques qui transitent par l’océan Indien et l’Atlantique, maillon vital de leur commerce extérieur. « La mer est devenue notre artère invisible », confiait récemment un diplomate zimbabwéen en poste à Pretoria.

    La RDC, un laboratoire de sécurité fluviale et côtière

    La République démocratique du Congo, forte de ses 37 kilomètres de façade atlantique et surtout de l’immense bassin du fleuve Congo, a développé depuis dix ans des capacités hybrides combinant surveillance côtière, contrôle fluvial et lutte contre la piraterie fluvio-maritime. Kinshasa a notamment inauguré en 2020 un Centre régional de fusion d’informations maritimes appuyé par l’Organisation maritime internationale (OMI). Selon un officier congolais détaché auprès de l’UDN, « le modèle congolais intéresse parce qu’il marie des moyens légers à un environnement logistique complexe, exactement ce qu’affrontera le Zimbabwe via ses corridors vers Beira ou Durban ».

    Transferts de compétences et soupçon de realpolitik

    Le programme signé à Kinshasa en avril entend former une première cohorte de soixante cadres zimbabwéens — officiers, diplomates et responsables des douanes — aux normes de l’OMI, au droit de la mer, mais aussi à la gestion de crises cyber liées au trafic portuaire. L’accord inclut l’accès à des simulateurs de navigation installés dans l’enceinte de la base navale de Banana, ainsi qu’un échange régulier de renseignements sur les mouvements suspects dans le canal du Mozambique. Pour Harare, c’est l’occasion de pallier le manque de visibilité sur les cargaisons stratégiques (hydrates de méthane, minerais rares) exportées via des ports étrangers. Pour Kinshasa, l’opération apporte une nouvelle source de revenus pour ses écoles militaires et un argument de poids dans sa campagne pour un siège non permanent au Conseil de sécurité en 2026.

    Une sécurité maritime à vocation régionale

    Au-delà de l’aspect bilatéral, l’initiative s’inscrit dans une dynamique multilatérale encouragée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Le protocole de Dar es-Salaam de 2019 appelait déjà les États membres, littoraux ou non, à mutualiser leurs capacités face aux trafics de stupéfiants, à la pêche illicite et au terrorisme transfrontalier. L’implication d’un pays enclavé comme le Zimbabwe signale un élargissement du concept de « sûreté maritime » aux tronçons terrestres qui alimentent ou dérivent des ports. L’analyste namibien Paulus Shipanga note que « les groupes criminels exploitent les discontinuités administratives entre terre et mer ; cette coopération comble précisément ces interstices ».

    Vers une diplomatie de la mer pour les pays enclavés

    Sur le plan conceptuel, le rapprochement Harare-Kinshasa confirme l’émergence d’une diplomatie de la mer pratiquée par des nations jusque-là absentes des grands schémas navals. À terme, le Zimbabwe envisage de déployer des officiers de liaison dans les centres de commandement maritime de Maputo et de Luanda, et d’intégrer ses forces de défense à l’opération multinationale Obangame Express. Cette stratégie, souligne l’universitaire sud-africaine Zanele Khumalo, « traduit la fin d’une lecture strictement géographique de la puissance navale ». Elle pourrait aussi servir de modèle à d’autres pays enclavés, du Malawi au Rwanda, désireux de protéger des chaînes de valeur qui ne s’arrêtent plus aux frontières physiques. Dans un continent où 90 % du commerce intercontinental transite par la mer, l’initiative zimbabwéenne rappelle que même les États sans rivage ne peuvent plus se permettre d’ignorer l’horizon maritime.

    Partagez. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
    Article PrécédentOnze joyaux algériens à l’assaut de l’UNESCO : l’offensive patrimoniale d’Alger
    Article Suivant OMS au Congo : le soutien du directeur Afrique, simple geste diplomatique ?

    Articles sur le même thème

    Le maillot MU des suspects choque Brazzaville

    14/10/2025

    Citoyenneté : Brazzaville ravive les symboles

    10/10/2025

    Sénat: 12 textes clés avant la session budgétaire

    09/10/2025
    Événement
    Articles Récents

    Billets CAN 2025: ruée digitale avant le grand show

    13/10/202555

    Washington–Brazzaville : Françoise Joly relance un dialogue stratégique de confiance

    26/07/202535

    Secrets du voyage de Sassou-Nguesso à Pékin révélés

    26/08/202516

    Bsca Bank : la nouvelle agence qui change Pointe-Noire

    27/08/202512
    Ne manquez pas
    Économie

    Taxis-motos : les gilets fluorescents arrivent à Pointe-Noire

    Publié par Brazza 2415/10/2025

    Un secteur en pleine effervescence à Pointe-Noire Depuis cinq ans, les taxis-motos sillonnent les artères…

    Transformer l’or noir en or citoyen : l’appel de Kombo

    15/10/2025

    Escale du Tonnerre à Pointe-Noire: coopération renforcée

    14/10/2025

    Combat corps à corps: nouvelle passion à Brazzaville

    14/10/2025
    Abonnez-vous
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube
    • TikTok
    Informations
    Informations

    Brazza24.com vous propose un regard frais et local sur les tendances, modes de vie, initiatives citoyennes et cultures urbaines qui façonnent le quotidien au Congo-Brazzaville. Cette section est conçue pour explorer les sujets qui vous touchent, au cœur de la société congolaise contemporaine.

    Nous sommes ouverts à de nouveaux partenariats et collaborations éditoriales.

    Facebook X (Twitter) YouTube TikTok RSS
    Choix de la Rédaction

    Ivoires et peaux saisies: la justice serre l’étau

    16/10/2025

    Brazzaville-Bissau : l’alliance se muscle tous azimuts

    15/10/2025

    Assainissement: la nouvelle boussole verte du Congo

    15/10/2025
    Articles Populaires

    Octobre rose, Novembre bleu : le Congo intensifie sa riposte

    15/10/2025

    Taxis-motos : les gilets fluorescents arrivent à Pointe-Noire

    15/10/2025

    Transformer l’or noir en or citoyen : l’appel de Kombo

    15/10/2025
    © 2025 Brazza24 - L'Actu du Congo-Brazzaville 24h/24
    • Accueil
    • Fact-Checking
    • Politique de Confidentialité
    • Contactez Brazza24

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Échap pour annuler.