Close Menu
    Articles les plus lus

    Entrepreneuriat féminin : un pacte PMEA–Fofe-Ac en vue

    18/10/2025

    Nouvel hôpital de Ouesso : un bond pour la santé publique

    18/10/2025

    Trêve scolaire : les syndicats suspendent la grève 2025

    18/10/2025
    Facebook X (Twitter) TikTok YouTube
    En direct depuis Brazzaville :
    • Entrepreneuriat féminin : un pacte PMEA–Fofe-Ac en vue
    • Nouvel hôpital de Ouesso : un bond pour la santé publique
    • Trêve scolaire : les syndicats suspendent la grève 2025
    • Eau potable : Djiri en péril, LCDE tire l’alarme
    • Sécurité aérienne : Brazzaville prend les commandes régionales
    • Aérco : comment éviter les lombalgies au travail
    • Forage, route, kits: LCR booste deux écoles du Pool
    • RJEA 2025 : Brazzaville devient hub des start-up africaines
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok
    brazza24.combrazza24.com
    Demo
    • Accueil
    • Politique
    • Économie
    • Culture
    • Éducation
    • Environnement
    • Santé
    • Sport
    brazza24.combrazza24.com
    Accueil»Économie»Golfe de Suez : Londres mise 300 M$ sur une méga-éolienne africaine et solaire
    Économie

    Golfe de Suez : Londres mise 300 M$ sur une méga-éolienne africaine et solaire

    Publié par La Rédaction02/07/2025
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
    Partagez
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Un engagement britannique d’envergure dans la transition égyptienne

    En annonçant le 1ᵉʳ juillet un soutien financier excédant 300 millions de dollars, British International Investment (BII) a confirmé la place de l’Égypte parmi les destinations privilégiées de sa stratégie climatique en Afrique du Nord. L’institution, bras financier du Royaume-Uni pour le développement, nourrit ainsi un partenariat que Le Caire qualifie de « pilier de sa Vision 2030 », orientée vers une croissance bas carbone. Les responsables de BII rappellent que leurs engagements cumulés dans le pays dépassent désormais 700 millions de dollars, chiffre qui fait de l’Égypte le premier bénéficiaire de la banque sur le continent.

    Cette offensive d’investissement se déploie dans un contexte où Londres cherche à traduire, en actes concrets, ses promesses de financement climatique formulées lors de la COP26. La diplomatie économique britannique, soucieuse de préserver la crédibilité d’un soft power axé sur la finance verte, trouve en Égypte un partenaire institutionnel apte à structurer des projets de grande échelle et à sécuriser les risques grâce à l’initiative nationale NWFE (Nuance, Eau, Food, Énergie).

    La promesse de l’éolien XXL du Golfe de Suez

    Pièce maîtresse de la nouvelle salve d’annonces, le parc de 1,1 gigawatt qui s’élèvera dans le golfe de Suez ambitionne d’être le plus vaste parc éolien terrestre d’Afrique. Porté par un consortium réunissant Engie, Orascom Construction et Japan’s Toyota Tsusho, il mobilise 1,2 milliard de dollars, dont 190 millions apportés par BII au sein d’un financement syndiqué regroupant la Banque africaine de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la DEG et le Fonds arabe pour l’énergie.

    Selon les projections officielles, l’infrastructure injectera annuellement 4 500 GWh sur le réseau national, soit l’équivalent de la consommation de près d’un million de foyers égyptiens. Les autorités estiment à 2,5 millions de tonnes les émissions de CO₂ évitées chaque année, un argument récurrent dans le discours du ministre de l’Électricité, Mohamed Shaker, lorsqu’il évoque « l’empreinte carbone maîtrisée » de la nouvelle Égypte énergétique.

    Outre son impact environnemental, le projet offre une impulsion socio-économique notable : plus de 10 000 emplois directs et indirects devraient voir le jour entre la phase de construction et l’exploitation, fournissant un vivier de compétences locales en mécanique, électronique de puissance et maintenance prédictive.

    Coupler soleil et batteries : un précédent stratégique au Moyen-Orient

    Le second volet du portefeuille concerne l’installation simultanée de 1,1 GW de capacité solaire photovoltaïque et de 200 MWh de stockage par batteries, première réalisation de cette nature en Égypte. Codéveloppé avec le producteur norvégien Scatec, le projet s’appuie sur un montage financier de 479 millions de dollars, dans lequel BII injecte un prêt concessionnel de 100 millions et octroie une subvention de 15 millions destinée à abaisser le coût des batteries.

    L’enjeu dépasse la seule production d’électricité diurne : le couplage à un système BESS permet de lisser l’intermittence solaire et de sécuriser l’alimentation en soirée, une priorité pour un réseau où la pointe de consommation se situe après le coucher du soleil. Les partenaires multilatéraux, notamment la BAD et la BERD, considèrent cette configuration comme un laboratoire pour d’autres marchés africains, soucieux de concilier expansion photovoltaïque et stabilité des réseaux.

    Implications pour l’économie verte et la diplomatie climatique régionale

    À travers cette opération, Londres consolide une influence qui s’exerce désormais autant par les lignes de crédit que par le transfert d’expertise technologique. Les ingénieries contractées par BII instaurent des standards de gouvernance environnementale, sociale et de gestion, conformes aux attentes européennes en matière de taxonomie verte. Elles légitiment également l’Égypte dans ses ambitions de hub énergétique pour l’hydrogène vert, un segment que BII soutient déjà au Maroc.

    Pour Le Caire, ces partenariats attestent de la capacité du pays à attirer des capitaux privés dans un contexte macroéconomique tendu. Le ministre des Finances, Mohamed Maait, insiste sur la compatibilité entre discipline budgétaire et investissements verts, arguant que « la transition énergétique peut devenir un moteur d’équilibre des comptes courants ». Les bailleurs multilatéraux saluent pour leur part la visibilité réglementaire accordée aux producteurs indépendants d’électricité, jugée déterminante pour abaisser le coût du capital.

    Leçons et perspectives pour les partenaires africains

    L’Égypte démontre qu’une articulation efficace entre volonté politique, ingénierie financière et partenariats public-privé peut catalyser des mégaprojets renouvelables à l’échelle continentale. Le modèle de syndication adopté — mélange de prêts concessionnels, d’instruments à prix de marché et de subventions ciblées — offre un gabarit réplicable pour les États cherchant à limiter la charge sur leur dette souveraine.

    Au-delà de la technologie, l’initiative souligne l’importance d’un cadre réglementaire prévisible et d’objectifs climatiques chiffrés, deux paramètres scrutés par les investisseurs institutionnels. À l’heure où plusieurs pays d’Afrique centrale, Congo-Brazzaville compris, ambitionnent d’élargir leur bouquet énergétique, l’expérience égyptienne pourrait servir de boussole, sans qu’elle n’éclipse les spécificités nationales en matière de mix et de gouvernance. Le rendez-vous de la COP 28 à Dubaï offrira une tribune supplémentaire pour évaluer la diffusion de ce modèle et, peut-être, annoncer de nouvelles déclinaisons régionales.

    Partagez. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
    Article PrécédentGuinée-Bissau: 5,1 % de croissance, 2 % d’inflation, la sobriété miracle ?
    Article Suivant Chavirage tragique d’un navire de forage en mer Rouge : enjeux pétroliers et sécuritaires

    Articles sur le même thème

    Entrepreneuriat féminin : un pacte PMEA–Fofe-Ac en vue

    18/10/2025

    RJEA 2025 : Brazzaville devient hub des start-up africaines

    16/10/2025

    Le réveil agropastoral des Ngunza-matswanistes

    16/10/2025
    Événement
    Articles Récents

    Billets CAN 2025: ruée digitale avant le grand show

    13/10/202555

    Washington–Brazzaville : Françoise Joly relance un dialogue stratégique de confiance

    26/07/202535

    Secrets du voyage de Sassou-Nguesso à Pékin révélés

    26/08/202516

    Bsca Bank : la nouvelle agence qui change Pointe-Noire

    27/08/202512
    Ne manquez pas
    Diplomatie

    Sécurité aérienne : Brazzaville prend les commandes régionales

    Publié par Brazza 2418/10/2025

    Un enjeu régional pour la sécurité aérienne La salle de conférence d’un hôtel de Brazzaville…

    Aérco : comment éviter les lombalgies au travail

    17/10/2025

    Forage, route, kits: LCR booste deux écoles du Pool

    17/10/2025

    RJEA 2025 : Brazzaville devient hub des start-up africaines

    16/10/2025
    Abonnez-vous
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube
    • TikTok
    Informations
    Informations

    Brazza24.com vous propose un regard frais et local sur les tendances, modes de vie, initiatives citoyennes et cultures urbaines qui façonnent le quotidien au Congo-Brazzaville. Cette section est conçue pour explorer les sujets qui vous touchent, au cœur de la société congolaise contemporaine.

    Nous sommes ouverts à de nouveaux partenariats et collaborations éditoriales.

    Facebook X (Twitter) YouTube TikTok RSS
    Choix de la Rédaction

    Entrepreneuriat féminin : un pacte PMEA–Fofe-Ac en vue

    18/10/2025

    Nouvel hôpital de Ouesso : un bond pour la santé publique

    18/10/2025

    Trêve scolaire : les syndicats suspendent la grève 2025

    18/10/2025
    Articles Populaires

    Eau potable : Djiri en péril, LCDE tire l’alarme

    18/10/2025

    Sécurité aérienne : Brazzaville prend les commandes régionales

    18/10/2025

    Aérco : comment éviter les lombalgies au travail

    17/10/2025
    © 2025 Brazza24 - L'Actu du Congo-Brazzaville 24h/24
    • Accueil
    • Fact-Checking
    • Politique de Confidentialité
    • Contactez Brazza24

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Échap pour annuler.