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    Accueil»Politique»Faure Gnassingbé secoue la Charte: l’Afrique veut sa place pleine à l’ONU
    Politique

    Faure Gnassingbé secoue la Charte: l’Afrique veut sa place pleine à l’ONU

    Publié par Brazza 2426/06/2025
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    Une commémoration lourde de symboles

    Le 26 juin 2025, l’Organisation des Nations unies célébrait dans une solennité mesurée les quatre-vingts ans de la Charte signée à San Francisco. Au cœur de la séance commémorative, la prise de parole du président du Conseil togolais, Faure Gnassingbé, a aimanté l’attention. D’une voix ferme, celui-ci a rappelé que le texte fondateur, qui a servi d’échafaudage à l’accession de près de trente-deux États africains à la souveraineté, doit désormais évoluer : « Nous honorons le passé en réinventant l’avenir ». Son intervention, saluée par plusieurs délégations du Sud global, a immédiatement donné à l’anniversaire une tonalité réformatrice que le secrétariat général n’avait pas envisagée avec autant d’acuité.

    Le multilatéralisme en crise structurelle

    La charge togolaise s’inscrit dans un contexte d’essoufflement du système multilatéral. Entre rivalités sino-américaines, blocages au Conseil de sécurité sur l’Ukraine ou Gaza, et paralysie chronique de l’Organisation mondiale du commerce, les institutions créées en 1945 apparaissent emportées par des crises qu’elles peinent à atténuer. « Le monde oscille entre la tentation unilatérale et la fragmentation régionale », observe la juriste nigériane Chidi Anselme, spécialiste du droit international public. Pour Lomé, cette crise n’est pas seulement institutionnelle ; elle est aussi morale, puisqu’elle expose les vulnérabilités des États africains face aux effets conjugués des conflits prolongés et du dérèglement climatique.

    L’Afrique réclame un siège, pas un strapontin

    Le discours de Faure Gnassingbé rejoint une revendication formulée de longue date par l’Union africaine : l’octroi d’au moins deux sièges permanents, dotés du droit de veto, à des États du continent. De Pretoria à Abuja, la conviction gagne que la « malreprésentation » africaine mine la légitimité des décisions onusiennes. En 2022 déjà, l’ancien président sénégalais Macky Sall affirmait que « personne ne peut parler au nom de l’Afrique mieux que les Africains eux-mêmes ». Cette logique de représentation s’appuie sur des chiffres implacables : avec 28 % des membres de l’ONU, l’Afrique demeure absente du noyau dur décisionnel, alors que l’Europe occidentale, forte de 8 % des États membres, y conserve deux sièges permanents.

    Des pistes de réforme qui bousculent les équilibres

    Au-delà de l’élargissement géographique, Lomé milite pour une limitation d’usage du veto, inspirée de l’initiative franco-mexicaine de 2015. L’idée, soutenue par le Costa Rica et la Norvège, consisterait à suspendre ce privilège lors de crises massives mettant en jeu la sécurité humaine. « La responsabilité de protéger ne peut pas être otage de rivalités entre puissances », a martelé le chef de l’État togolais. Les chancelleries occidentales se montrent prudentes, craignant une dilution de leur influence. Washington, par la voix de son ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, s’est dite ouverte « à un dialogue inclusif », tout en rappelant la nécessité d’un consensus des cinq permanents, seuil réputé redoutable.

    Cap sur New York, septembre 2025

    La prochaine Assemblée générale, programmée le 10 septembre 2025, sera le premier test de crédibilité pour la campagne africaine. L’Union africaine doit encore harmoniser les prétentions nationales : Pretoria, Abuja et Le Caire plaident chacun pour un siège permanent, tandis que Nairobi promeut la rotation par sous-régions. Selon une note confidentielle consultée à Addis-Abeba, un compromis pourrait émerger autour de deux sièges permanents sans veto dans un premier temps, accompagnés d’une clause de réexamen quinquennal. Reste la question cruciale de l’amendement de la Charte, qui exige une majorité des deux tiers des États membres et la ratification des cinq permanents. Autant dire que la route est longue. Mais le rappel de Faure Gnassingbé résonne déjà : si la Charte a accompagné la décolonisation, elle doit désormais refléter la démographie et le poids économique d’un continent de 1,4 milliard d’habitants. En jeu, rien de moins que la légitimité future du système international.

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