Un revirement spectaculaire
Le 19 juin, la Confédération africaine de football (CAF) a reconnu la qualification du Congo pour le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) 2024 après un nouvel examen minutieux de la plainte déposée par la Guinée équatoriale. Cette décision marque un tournant décisif dans une saga sportive aux implications diplomatiques significatives.
La querelle sur le terrain juridique
La controverse a pris racine lorsque la Guinée équatoriale a contesté la validité de la licence du joueur congolais Mankou Nguembe Japhet Eloi. Initialement, la CAF avait infligé une lourde sanction au Congo, qui s’était vu infliger deux défaites par forfait et une disqualification après la décision de son jury disciplinaire.
L’appel fructueux du Congo
Face à cette sanction, le Congo a décidé d’utiliser la voie de l’appel. La Commission d’appel de la CAF a procédé à un réexamen détaillé du dossier, concluant finalement que la qualification du Congo reposait sur des bases solides. Par conséquent, la disqualification a été annulée, permettant au Congo de réintégrer le groupe D, partageant la scène avec le Sénégal, le Nigeria et le Soudan.
Enjeux du Chan 2024
Prévu du 2 au 30 août 2024, le Chan 2024 se déroulera sous un format inédit, co-organisé pour la première fois par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Ce choix stratégique de la CAF illustre une volonté d’ouverture vers une coopération régionale accrue. Le retour du Congo dans la compétition augure d’un tournoi enlevé, où stratégies sportives et diplomatiques se rejoindront.