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    Accueil»Économie»475 M$ de la BAD pour l’Afrique du Sud : un solide coup d’accélérateur vert
    Économie

    475 M$ de la BAD pour l’Afrique du Sud : un solide coup d’accélérateur vert

    Publié par La Rédaction01/07/2025
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    Une décision de financement à forte portée géo-économique

    En approuvant un prêt de 474,6 millions de dollars, la Banque africaine de développement confirme son positionnement comme chef d’orchestre des financements climato-compatibles sur le continent. Officiellement intitulé Programme de gouvernance des infrastructures et de croissance verte, l’appui vise à renforcer la capacité sud-africaine à moderniser des réseaux énergétiques sous-dimensionnés et un système de transport en proie aux goulots d’étranglement. La décision intervient dans le sillage du prêt de 1,5 milliard de dollars consenti par la Banque mondiale en décembre dernier, signe d’une confiance renouvelée des bailleurs multilatéraux dans la trajectoire de réformes engagée à Pretoria.

    Moderniser l’appareil logistique pour réenclencher la dynamique de croissance

    Le ministre des Finances, Enoch Godongwana, n’a pas dissimulé l’ampleur des défis : le déficit énergétique chronique provoque des délestages pouvant atteindre douze heures par jour, tandis que la saturation des corridors ferroviaires ralentit l’exportation de minerais stratégiques. Or, selon les calculs du Trésor sud-africain, chaque point de délestage coûte en moyenne 0,4 % de produit intérieur brut. Le prêt de la BAD permettra de financer la réhabilitation de plusieurs sous-stations électriques, l’intégration accélérée de sources renouvelables au réseau et la décongestion des terminaux portuaires de Durban et de Gqeberha. Ces chantiers sont considérés comme des pré-requis à l’objectif officiel de croissance potentielle portée à 3 % dès 2026.

    Vers une transition énergétique juste et inclusive

    La signature du prêt s’inscrit dans l’architecture plus large du Just Energy Transition (JET), stratégie par laquelle Pretoria entend atteindre la neutralité carbone nette avant 2050 tout en préservant l’emploi dans les bassins houillers du Mpumalanga. Le Fonds monétaire international estime que le JET pourrait rehausser la progression annuelle du PIB de 0,2 à 0,4 point entre 2025 et 2030, effet lié à la montée en puissance des investissements verts et à la baisse de la facture d’importation des hydrocarbures. Pour Kennedy Mbekeani, directeur général de la BAD pour l’Afrique australe, « le succès sud-africain démontre que développement durable et croissance peuvent avancer de concert », une déclaration qui résonne avec l’agenda continental de l’Union africaine pour 2063.

    La BAD, catalyseur d’une coalition financière plurielle

    Outre son propre guichet, la Banque africaine de développement coordonne une enveloppe internationale de 2,78 milliards de dollars, à laquelle participent notamment la KfW allemande, l’agence japonaise JICA ou encore le Fonds de l’OPEP. Cette approche de « financement mêlé » permet d’atténuer le coût moyen du capital et de sécuriser des durées de remboursement adaptées aux cycles d’investissements d’infrastructures. Elle conforte par ailleurs la crédibilité de la BAD auprès des agences de notation, un héritage précieux pour les États recherchant des financements concessionnels, à l’instar du Congo-Brazzaville qui prépare, selon plusieurs sources diplomatiques, un nouveau volet d’investissements hydrauliques et numériques.

    Effets d’entraînement régionaux et diplomatie climatique

    Le prêt octroyé à Pretoria pourrait créer un précédent normatif pour d’autres économies d’Afrique centrale et australe. Les chaînes de valeur régionales tournées vers l’hydrogène vert, le stockage par batteries ou les minerais critiques bénéficieront d’un réseau ferro-portuaire plus fluide entre la SADC et la CEEAC. Déjà, Brazzaville examine la possibilité de connecter le port en eaux profondes de Pointe-Noire aux terminaux sud-africains dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale. Une telle perspective s’inscrirait dans la vision du président Denis Sassou Nguesso, attaché à la diversification économique et à la coopération Sud-Sud.

    Sur le plan diplomatique, la réussite du montage sud-africain renforce la légitimité des institutions financières africaines à piloter la transition climatique du continent. Elle offre également aux partenaires du Nord un cadre pragmatique d’intervention respectueux des priorités souveraines, limitant ainsi la perception de conditionnalités imposées de l’extérieur. Alors que la prochaine COP se tiendra sous présidence émiratie, la coordination BAD-G20 sur la réforme de l’architecture financière mondiale pourrait, selon un diplomate basé à Addis-Abeba, « placer l’Afrique au centre de la nouvelle géopolitique carbone ».

    Un signal positif pour la crédibilité macro-financière sud-africaine

    L’issue du prêt ne se mesure pas uniquement à la puissance des montants engagés. Elle envoie un message de confiance aux marchés, à un moment où l’Afrique du Sud doit refinancer près de 9 % de son PIB en dette domestique. L’amélioration des infrastructures et la réduction de l’intensité carbone réduisent, à moyen terme, la prime de risque souverain, offrant une marge fiscale pour consolider les programmes sociaux. De l’avis des analystes de la banque Standard, le spread des obligations sud-africaines pourrait se comprimer de 50 points de base si les coupures de courant diminuaient de moitié d’ici deux ans.

    Perspective continentale et conclusion stratégique

    Au-delà de Pretoria, le prêt de la BAD illustre la maturité grandissante des solutions africaines aux défis climatiques. En soutenant une transition énergétique juste, inclusive et économiquement viable, l’institution basée à Abidjan propose un modèle reproductible de Tanger à Maputo. Les diplomates congolais, sénégalais ou rwandais suivent avec attention cette expérimentation dont les retombées pourraient accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale et renforcer la résilience macro-financière du continent. Le pari est clair : faire de la croissance verte non un slogan, mais un levier tangible de compétitivité et de stabilité pour l’Afrique du XXIᵉ siècle.

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